Elle est due aux fortes turbulences (voir même écoulement tourbillonnaire) provoquées par la rencontre d'écoulements de directions différentes aux emplantures des ailes et de la queue par exemple.
Elle se combat en "arrondissant" les angles à ces endroits.

Avec Pv, la composante strictement verticale de la portance; F, la force
aérodynamique, qui est toujours perpendiculaire au flux d'air; et T, une
force orientée vers l'arrière et qui s'apprente donc à une traînée. Elle
est tout simplement le résultat du fait que le flux est descendant et
donc la force aérodynamique, perpendiculaire au flux, n'est pas
strictement verticale (après décomposition, il apparaît naturellement
une composante vers l'arrière et c'est cette traînée.). On ne la compte
pas séparément, elle est intégrée dans la dépendance de la traînée avec
l'incidence, mais, en fait, elle est déjà une "sorte" de traînée
induite...Parce que ce n'est pas tout...
Vous le savez, il existe une différence de pression entre l'intrados
et l'extrados.
À cause de cette différence de pression, de l'air en provenance de
l'intrados contourne l'extrémité de l'aile pour rejoindre l'extrados.

Ce mouvement est à l'origine de la formation de tourbillons (parfois puissants) aux bouts des ailes.


Mais cette différence de pression est aussi à l'origine d'une déviation de l'ensemble de l'écoulement vers l'intérieur sur l'extrados et vers l'extérieur sous l'intrados.

Sur l'extrados, l'écoulement ressemble au dessin ci dessous:

Et sous l'intrados, à cet autre dessin ci dessous:

Lorsque les deux écoulements se rejoignent au bord de fuite, ils se croisent, formant de petits (tout petits) tourbillons en aval de l'aile.

Ces petits tourbillons viennent s'ajouter aux gros tourbillons qui se forment aux bouts des ailes.
Ils participent en partie à la traînée induite dont nous parlons.
La traînée induite est inévitable parce qu'elle est le "prix à payer" pour la portance, et elle dépend essentiellement de ces tourbillons qui se forment au bout des ailes.




